Depuis la pandémie, une nouvelle génération d’enfants voit le jour, porteurs d’un vécu singulier. Ces enfants nés pendant le COVID sont venus au monde dans un climat d’isolement, de silence et d’hypervigilance. Leurs regards, leurs comportements, leur manière d’entrer en relation révèlent une mémoire invisible, comme si l’âme elle-même exprimait un vécu collectif non digéré.
De plus en plus d’enfants manifestent aujourd’hui des traits appartenant au trouble du spectre autistique (TSA). Mais si, au-delà du diagnostic, ces signes étaient le reflet d’un langage plus subtil ? Et si l’autisme, dans sa dimension transgénérationnelle et spirituelle, était une réponse archaïque à un monde fragmenté ?
Chez ces enfants, le silence n’est pas un vide. Il est un cri, un message. Une manière d’exprimer ce que les générations précédentes n’ont pas su dire.
Les enfants nés pendant le confinement ont été marqués dès la naissance par un environnement unique :
Ces conditions ont non seulement perturbé leur développement émotionnel et relationnel, mais ont aussi agi comme un catalyseur : une réactivation de mémoires profondes et transgénérationnelles.
Dans une perspective thérapeutique de l’âme, il est essentiel de comprendre que ces enfants ne viennent pas “guérir” leur lignée. Ils portent, inconsciemment, les traces de mémoires collectives, comme s’ils captaient les échos d’un héritage émotionnel silencieux :
Ces mémoires non dites trouvent un écho dans le corps, le comportement, et parfois dans les traits autistiques que présentent certains enfants. Il ne s’agit pas de pathologie, mais de mémoire cellulaire et symbolique.
Contrairement aux idées reçues, ces enfants ne sont pas faibles. Ils sont hypersensibles, connectés, puissamment ancrés dans une forme de perception non verbale. Ce sont des antennes du monde, traduisant à leur manière les fractures silencieuses de notre inconscient collectif.
Ils n’ont pas besoin d’être "réparés". Ils ont besoin d’être écoutés, reconnus, accueillis dans leur langage unique.
Et si l’autisme spirituel était une tentative de recréer du lien dans un monde qui l’a oublié ? Une réponse intelligente, certes déroutante, mais profondément sage ? Dans cette perspective, les enfants nés pendant la pandémie nous rappellent une vérité essentielle : le lien authentique ne se construit ni dans la peur, ni dans le contrôle, mais dans la présence, la vérité, et le respect du rythme de l’âme.
Les enfants venus au monde pendant la pandémie ne sont pas juste le reflet d’un contexte difficile. Ils sont porteurs d’un message. À travers leur silence, leur sensibilité, leurs différences, ils nous invitent à revisiter notre manière d’aimer, d’accueillir et de transmettre.
Ils nous rappellent que le lien, le vrai, commence là où s’arrête la peur : dans le cœur, dans l’âme, dans la mémoire réconciliée.